CÉRÉALES Cérévia : la mutualisation et après ?
L'union de commercialisation, Cérévia, a ouvert le débat sur la fusion éventuelle de ses coops, ainsi que sur le possible rapprochement avec Axéréal.
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Sept ans après la création de l'union de commercialisation des céréales, Cérévia (1), et alors que la concurrence s'exacerbe sur les marchés, ses dirigeants s'interrogent : « Faut-il aller plus loin dans la mutualisation de nos outils ? » Le 13 septembre, à Dijon, le président Didier Laurency, également président de la coopérative Bourgogne du Sud, a annoncé « qu'une réflexion structurelle sans tabou ni limites » allait être engagée cet hiver sur le sujet. Pierre Guez, directeur de Dijon céréales et Robert Bilbot, directeur de Cérévia (qui sera remplacé en février 2015 par Laurent Vittoz, ancien trader de Cargill) n'ont pas caché leur analyse : il faut, selon eux, « aller vers une fusion des coopératives en créant une diagonale avec Axéréal ». Un rapprochement des meuneries de ce groupe avec celle de Dijon céréales est d'ailleurs annoncée pour la fin de l'année. Il n'est pas sûr, toutefois, que les sept coopératives adhérentes de Cérévia souhaitent aller aussi loin et aussi vite. Il faudra attendre le printemps 2015 pour savoir quelles seront les orientations retenues pour l'avenir de Cérévia.
En attendant, la difficile moisson 2014 a montré la flexibilité de Cérévia et la fiabilité de sa logistique. Cet été, il a fallu trouver des débouchés pour 700 000 t de blé fourrager contre 150 000 t, habituellement. Au final, Cérévia devrait commercialiser 3 Mt de céréales sur la campagne 2014-2015.
Anne Bréhier
(1) Dijon céréales, Seine Yonne, Bourgogne du Sud, Terre d'Alliance, La Dauphinoise, Cerepy, Terre Comtoise.
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